18 janvier 2007

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(C'est bien, de te connaître.)

L'an dernier j'étais en Belgique pour te le souhaiter, et je me revois envoyer un texto en sautillant sous la pluie. Là, bon, je suis à la maison, c'est moins "exotique", je te l'accorde ; mais franchement, le coeur y est.

Bon anniversaire. Petit trentenaire.

14 janvier 2007

1, 2, 3... révisez !

En fait, les révisions, c'est bien, pour toutes les bêtises qu'on retrouve dans nos cours quand on les relit. Les jeux inventés, les phrases des profs, les expressions bizarres. (Et après, pendant le partiel, on se souvient presque mieux des bêtises tout autour que de l'info super importante au milieu, mais ça, ce n'est qu'un détail.)

Le problème, c'est que bon, moi, des bêtises sur mes cours, j'en ai pas beaucoup. Parc'que je suis une fille sérieuse toussa toussa.

Non, en fait, c'est surtout parce que quand je dessine, je préfère le faire sur les feuilles de So. Donc si elle trouve un appareil photo, elle m'enverra mes oeuvres d'art, mais en attendant, je n'ai que ça :


(alors d'abord, mon hystérie quand je révise l'anglais et que je tombe là-dessus)


(ça, c'est quand le prof de syntaxe et versification a donné un exemple de sujet de partiel, avec la correction, qu'on a compris ce que ça voulait dire "analysez le vers", et qu'on a décidé avec Tan de s'entraîner à partir d'une phrase qu'il venait de prononcer "Allez-vous promener".)


[édit, puisqu'apparemment, c'est illisible (même en cliquant dessus deux fois ? :/), alors, ça donnait ça :


Le prof avait dit, "si ce que je raconte ne vous intéresse pas, allez-vous promener, selon la formule consacrée."

Analysez "allez-vous promener".

... Selon la formule consacrée que nous pouvons décomposer en trois segments sémantiques, le premier étant un verbe à l'impératif à la deuxième personne du pluriel exprimant une injonction dissociant le locuteur des acteurs de l'action, cette séparation étant mise en valeur par l'ortographe du mot : la double consonne l - notée en alphabet phonétique international différent pour chaque pays /l/ - évoque le signe mathématique du parallelisme : //, ce qui crée une dynamique où les interlocuteurs sont rendus partenaires avec un but ultime : l'apprentissage.

Mais on ne pourrait analyser ce verbe sans y lier son sujet, désignant tous les acteurs potentiels de l'action - quitter la salle. Le son /u/, encadré par les consonnes [v]et [s] rappellent étonnamment le mot joujou, dont nous avons laborieusement appris les "colocataires de pluriel" (expression de DSP. Jinckwarosky, Grammaire de la langue française et vocabulaire spécialisé des jargons techniques scientifiques politiques astronomiques polémiques de la cuisine, aux éditions Onfédétitrelon & Sanouplé, 8246 pages 1/2) et montre ainsi l'association d'idées qui a permis au professeur émérite agrégé intéressant intéressé de l'employer (parce que non, il n'y a pas de hasard).

Enfin, le dernier mot, verbe à l'infinitif est un euphémisme hallucinant, "faire foutre" tombant dans le langage relâché (bien que plutôt judicieux, étant donné encore une fois le son /u/ (cf. note 47,8 p.2519)

"Promener" trouve sa valeur injonctivo-jussive dans sa sémantique latine : en effet, l'étymologie "pro", littéralement aller de l'avant, traverser (connotation de supériorité), adjointe à "mener" : conduire, annonce l'aliénation du sujet : pro-mener, se veut au-delà de la direction, en-deça de la volonté ("pro"), et renforce ainsi l'impératif susadscrit "allez" par effet de concaténation assonante paronomastique.

Plus qu'un rythme frappant, cet infinitif renouvelle sa valeur symbolique. Sans s'apesantir sur les réminiscences apotropaïques de "mener", il est cependant notable que le sujet étant entièrement attaché à la volonté du locuteur, prend ici une dimension "biblique et évangélistico-apérigraptique" (J.H Swerchtersätbüngen, Ich habe die durshwal, mein general ; et. Hartz IV, 1897) ! en effet, le sujet est assujetti et se place comme l'Homme dans sa dimension générale devant le Dieu créateur et juge.

Nonobstant.
(...)
]


(ensuite, toujours en syntaxe et versification, le prof a expliqué qu'au partiel, il faudrait transcrire des vers, et on a encore une fois décidé de s'entraîner)


(puis, ça, c'est le prof de traduction, la première phrase, c'était après avoir fait la correction d'un devoir et avant de nous rendre nos copies ; la deuxième, c'était juste comme ça)


(ça, c'est dans mon cours d'histoire littéraire, une expression de la prof)


(et puis ce qui est bien, aussi, avec les révisions, c'est qu'on a le droit de manger du chocolat - puisque même la prof de littérature médiévale le dit.)


(alors on en profite)


(avec mention, s'il vous plaît.)
(à ne pas confondre avec "décor à mansion" comme dans le théâtre au XVIème siècle.)
(ce qui a donné lieu à de nombreux jeux de mots foireux, admettons-le.)

Bref. Maintenant, on attend les résultats.
Ah ah ah.

05 janvier 2007

La terre est bleue comme.

Vous en connaissez beaucoup, vous, des filles qui ont DEUX sacs à main ORANGE ?


...




Non, hein ?



Youhou je suis unique.
Allez, champagne !


(un post plus long et plus plein de bêtises copyrightées en préparation)