21 juillet 2006

La chance est un train qui passe Un pote qui te paie un verre

Je refuse de croire que j’ai toute la poisse du monde. Même si tout tend à me prouver le contraire depuis quelques jours.

On passera sur l’histoire du porte-feuilles perdu la veille de partir en vacances ; le besoin impérieux de la carte vitale trois jours après avoir perdu le sus-dit porte-feuilles ; la chute et la douleur à la cheville une dizaine de jours avant le départ pour le Burkina ; le prix exorbitant du médecin quand évidemment je n’ai pas d’argent, ni de carte bleue pour en retirer, à cause de la perte du porte-feuilles ; le refus de la part de l’hôpital de faire une radio parce qu’elle n’a pas été prescrite par un médecin du dit hôpital et qu’ils sont en sous-effectif pendant les vacances blablabla ; l’appel de la compagnie aérienne pour nous signaler que le vol est avancé ; l’auto-destruction de la casserole de sauce bolognaise (le manche lâche quand je la prends, résultat, on croirait qu’un meurtre a été commis dans ma cuisine) ; la prise de conscience que nous avons des billets de train prem’s qui ne sont donc ni échangeables, ni remboursables ; le test du gâteau au chocolat au micro-ondes qui finalement déborde de partout et ne ressemble à rien.

On passera sur tout ça.
On va juste dire que maintenant que j’ai trouvé un endroit où faire ma radio, pris un rendez-vous, etc. Impossible de mettre la main sur mon ordonnance.

(Zen.)
Edit : bon, aujourd'hui, j'ai appris que j'avais une entorse à la cheville et qu'il fallait que je garde mon attele encore deux trois semaines, et aussi, les billets prem's qu'on a, ce sont des billets tarif première classe mais qui sont en seconde classe, et quand même, on ne peut pas nous les échanger parce que ce sont des prem's justement. Putain. Quand est-ce que ça s'arrête ?...
Edit du 22/07 : et y'a un bocal d'ananas au rhum qui vient de m'échapper des mains et de s'exploser sur le carrelage de la cuisine. (...)

18 juillet 2006

Mais faut aimer Beckett

Ca faisait un petit moment, déjà, que ça trottait dans nos têtes.

Je ne savais pas si on allait le faire, vraiment, ou si c'était comme ça, pour rire. (C'était pour rire mais on l'a fait quand même, aha.) On est allés à Avignon pour boire un demi-citron comme dans la chanson. Classe.

Bon et puis, à Avignon, y'a des lumières la nuit, même s'il est trois heures, et puis de la musique aussi, grâce à des voisins qui écoutent du rap et de la techno à deux heures du matin. Il n'y a pas de fille qui vient de Levallois mais un violoncelliste qui vient de Paris, et puis on ne part jamais avant la fin, même si des fois, vraiment, on en aurait envie. A Avignon, on joue du Beckett, et c'est pas mal joué, mais faut aimer Beckett... On va voir des pièces à 23h, mais elles ne sont pas polonaises, des fois, on a failli s'dire des trucs, et puis finalement pas. (Et d'autres fois si.) A Avignon, le pepsi cola coûte 3€, alors on boit des demi-citrons et on s'photographie.
Et puis à Avignon, on mange de la tartiflette en conserve réchauffée au butagaz sous la tente un soir de pluie en juillet à 23h. On interpelle des acteurs, on discute, on hystérise sur une affiche tous les dix mètres, on vit en décalé, on vole des pancartes et puis d'autres trucs, aussi.
D'Avignon, on ramène des souvenirs en forme de sourires et un refrain mille et une fois chantonné, et en silence, on se demande quand est-ce que Delerm sort son prochain CD.

09 juillet 2006

(interlude)

- Tu t'rends compte, j'ai été communiste longtemps sans le savoir... Parce que euh... J'avais une conception du monde, et après, je me suis rendu compte que c'était exactement celle du PC... T'imagines, j'aurais pu être Marx !
- Oh... Max, c'est pas mal non plus, hein...

(la prochaine fois je fais un post sérieux. j'attends juste de savoir sur quoi.)