J'échang'rais pas ma place Même si on va dans l'mur
J'espère que dans mille ans - (parce que oui, dans mille ans, c'est décidé, je vivrai encore) - je pourrais raconter ce jeudi soir là, sans oublier aucun détail. J'espère que les images resteront les mêmes dans ma tête, j'espère que je pourrais mettre des mots sur les choses avec précision, sans trébucher, ou bien seulement sous le coup de l'émotion qui remonte, mais c'est tout.
J'espère que je pourrais dire Meuh avec son t-shirt de Superman, la quiche où Zoé avait rajouté des pommes, le ruban argenté que tu as gardé toute la soirée autour du cou, Pierre qui avait échangé sa bière (vide) avec la mienne (pleine) le temps que je tourne la tête, les bêtises de Tan, le papier bleu ciel qui entourait les cadeaux, les bras de Célia, les flashs souvent, les mots que Julie a lus à voix basse dans le matin qui se levait, les lettres qui tombaient des livres, les chatouilles de Joffrey "non mais tu rêves, j'ai pas l'habitude de t'embêter, moi", la grande enveloppe entre les mains d'AneSo, la fleur dans les cheveux d'Amandine, la vague de départ entre 22h et 23h, le salon qui se vide, l'émotion, les rires, les textos dans la nuit qui commençaient tous par "C'est bien".
Ces détails-là. Tous les autres.
Les mots dans la nuit, les explications, les textes lus les uns après les autres, le souvenir de vos mains toutes ensemble sur le paquet, vos bras, nos rires.
Vous.
J'espère que je pourrais me souvenir de ces instants. De ces sensations. De la douceur.
(J'espère aussi qu'un jour, quelqu'un inventera un mot qui veut dire merci mais en plus grand, ça m'arrangerait vraiment.)
J'espère que ça me fera toujours ce coup au ventre à chaque fois que j'entendrai Bénabar - (parce que oui, dans mille ans, j'ai décidé, Bénabar vivra encore) - chanter Bon anniversaire, ou quand quelqu'un dira "C'est bien".
Parce que ça oui, alors, ça l'était.
J'espère que je pourrais dire Meuh avec son t-shirt de Superman, la quiche où Zoé avait rajouté des pommes, le ruban argenté que tu as gardé toute la soirée autour du cou, Pierre qui avait échangé sa bière (vide) avec la mienne (pleine) le temps que je tourne la tête, les bêtises de Tan, le papier bleu ciel qui entourait les cadeaux, les bras de Célia, les flashs souvent, les mots que Julie a lus à voix basse dans le matin qui se levait, les lettres qui tombaient des livres, les chatouilles de Joffrey "non mais tu rêves, j'ai pas l'habitude de t'embêter, moi", la grande enveloppe entre les mains d'AneSo, la fleur dans les cheveux d'Amandine, la vague de départ entre 22h et 23h, le salon qui se vide, l'émotion, les rires, les textos dans la nuit qui commençaient tous par "C'est bien".
Ces détails-là. Tous les autres.
Les mots dans la nuit, les explications, les textes lus les uns après les autres, le souvenir de vos mains toutes ensemble sur le paquet, vos bras, nos rires.
Vous.
J'espère que je pourrais me souvenir de ces instants. De ces sensations. De la douceur.
(J'espère aussi qu'un jour, quelqu'un inventera un mot qui veut dire merci mais en plus grand, ça m'arrangerait vraiment.)
J'espère que ça me fera toujours ce coup au ventre à chaque fois que j'entendrai Bénabar - (parce que oui, dans mille ans, j'ai décidé, Bénabar vivra encore) - chanter Bon anniversaire, ou quand quelqu'un dira "C'est bien".
Parce que ça oui, alors, ça l'était.
0 na na na na
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